Qu’ils soient là juste pour comprendre de quoi il s’agit, ou alors pour anticiper l’arrivée du premier salarié, ou dans l’intention de se mettre en conformité avec la loi, pour la plupart d’entre eux, c‘est à reculons que nos 8 start-upers sont venus assister à l’atelier proposé par Véronique Brenner, consultante en Ressources Humaines, sur le document unique. Et ça se lit sur leur mine déconfite ! 🙂 Obligation légale depuis le décret de novembre 2001 pour toutes les entreprises dès le premier salarié, nos créateurs perçoivent le document unique comme une contrainte administrative supplémentaire qui fige les choses, alors qu’une start-up se doit d’être souple et agile. Pourtant, Véronique Brenner le certifie, le document unique est le résultat d’un chemin de lois qui fait sens et aboutit à une forte notion de sécurité, tant sur le plan physique que moral.
Comprendre les risques auxquels l’entreprise s’expose si le document est incomplet ou inexistant, clarifier le cadre de loi et ses enjeux pour l’entreprise et ses salariés, repérer les obligations qui s’imposent, connaître les étapes de construction du document, identifier les rubriques à renseigner et acquérir les moyens d’élaborer le document pour gagner du temps, voici tout l’objectif de cet atelier.
Et pour Véronique, repérer à quoi sert le document unique doit permettre aux créateurs de transformer cette obligation légale en opportunité. Car ce document ne doit en aucun cas rester figé : il doit être vivant, avec des mises à jour au minimum 1 fois par an et chaque fois qu’on intègre un nouveau poste ou une nouvelle fonction, car les risques sont susceptibles d’évoluer. Les chiffres parlent d’eux même : cela coûte 3 fois moins cher à l’entreprise de faire de la prévention que de faire du curatif ! À bon entendeur…