Le 18 septembre dernier, c’est au sein du centre de Recherche Inria sur inovallée Montbonnot qu’étaient conviés les dirigeants d’inovallée pour le premier « bonjour voisin » de la rentrée. Des portes ouvertes organisées pendant la pause déjeuner pour permettre de mieux se connaître et de mieux travailler ensemble.
C’est donc tout naturellement l’équipe du STIP ( Service Transfert Innovation et Partenariat), et qui était mobilisée pour organiser la visite avec l’équipe communication, autour de 4 temps forts :
- La présentation du centre et de ses domaines de Recherche
- La présentation du service transfert et des modalités de collaboration possible au service des startups, des PME et des ETIs
- La présentation de 2 startups incubées au startup studio
- Et la visite de l’espace de médiation scientifique Login, qui permet aux lycéens et au grand public de découvrir de manière ludique et interactive quelques applications concrètes des travaux scientifiques menés au sein du centre
20 ans pour le centre Inria d’inovallée qui change de nom pour incarner son rapprochement avec l’université
C’est officiel, le centre Inria inovallien s’appelle désormais Centre Inria université Grenoble Alpes : « un nom qui incarne notre volonté stratégique forte de nous rapprocher des universités au niveau national », rappelle Frédéric Desprez, directeur du centre. Un rapprochement en réalité déjà particulièrement en place sur Grenoble puisque de nombreuses collaborations historiques existent, avec des équipes communes de Recherche, au sein de MIAI mais pas que. D’ailleurs, comme le rappelle Frédéric Desprez, les équipes Inria sont en réalité réparties entre le site bonimontain historique, le campus de Saint Martin d’Hères et le campus Giant.
Ce changement de nom s’est opéré en juillet 2022, date à laquelle Bruno Sportisse, PDG d’Inria et Yassine Lakhnech, président de l’Université Grenoble Alpes, ont signé à Grenoble un nouvel accord-cadre de partenariat stratégique, qui s’inscrit dans la stratégie nationale d’Inria pour contribuer au développement de grandes universités de recherche de rang mondial dans les sciences et technologies du numérique.
Inria, moteur de la recherche et de l’innovation numérique en France et en Europe depuis 50 ans
Créé pour être au carrefour entre le monde académique et l’industrie, Inria est positionné sur les nouvelles frontières de la recherche numérique.
Au sein de 220 équipes-projets, pour la plupart communes avec les grandes universités, plus de 3 900 chercheurs et ingénieurs Inria y explorent des voies nouvelles, souvent dans l’interdisciplinarité et en collaboration avec des partenaires industriels pour répondre à des défis ambitieux.
Pionnier pour faire émerger les nouvelles disciplines à partir des mathématiques appliquées et de l’informatique, pionnier pour accompagner la dynamique des startups technologiques en France et en Europe, l’institut a été visionnaire et précurseur dans de nombreux domaines (calcul scientifique, Internet, Web).
Aujourd’hui, Inria continue d’accompagner la transformation numérique de la science, de l’économie et de la société. Plus que jamais, « le logiciel dévore le monde », posant de nouveaux défis aux scientifiques, ouvrant de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs technologiques, rendant plus que jamais nécessaire le dialogue avec la société pour « donner du sens au numérique ». Plus que jamais, Inria soutient la prise de risque scientifique et entrepreneuriale et recherche le plus grand impact.
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Le centre d’inovallée : 450 personnes, 23 équipes de Recherches, 6 domaines clés d’expertise
Les 23 équipes de Recherche d’Inria université Grenoble Alpes se répartissent sur 6 axes scientifiques prioritaires :
- Le calcul et les systèmes distribués, des plus basses couches jusqu’au cloud
- Le logiciel et les systèmes embarqués : avec une grosse expertise en matière de sûreté, fiabilité et sécurité de fonctionnement, qui avait d’ailleurs valu aux équipes inovalliennes d’Inria (PRIVATIX) de développer la couche de protection des données personnelles de l’application TousAntiCovid (protocoles sécurisés)
- La science des données : avec une forte expertise en IA et des recherches de pointe sur l’informatique quantique, mais aussi de nombreuses recherche sur l’imagerie, la capture de mouvement, la robotique autonome ou la santé numérique
- La modélisation de l’environnement
- L’informatique responsable et éthique
- Et les systèmes.
Le service STIP : de la Recherche à l’Industrie, Inria moteur du transfert technologique pour tous
Ce n’est pas pour rien qu’Inria dépend d’une double tutelle du ministère de la Recherche mais aussi de l’Industrie : le transfert de technologie est depuis toujours et plus que jamais au cœur de la stratégie du centre.
Pour la création de startups tout d’abord, via le startup studio, qui propose un programme de maturation / incubation de 12 mois pour valoriser la propriété intellectuelle en proposition de valeur commercialisable sur un marché. Et les objectifs sont forts, avec une ambition nationale de 100 projets accompagnés par an à terme. Plus de 200 startups ont ainsi été incubées par les différents centres Inria, dont 20 sur le centre inovallien.
Deux projets étaient notamment présentés le 18 septembre :
- Terriflux, qui propose une suite logicielle pour modéliser, simuler et visualiser des flux physiques et éviter ainsi les ruptures de chaînes d’approvisionnement ou réduire l’impact environnemental des filières https://terriflux.com/
- Automatika : qui propose des infrastructures logicielles intelligentes pour la robotique autonome : https://automatikarobotics.com/
Mais les startups ne sont pas la seule voie : l’équipe STIP dispose d’une large palette d’outils pour accompagner les entreprises de toutes tailles dans leurs enjeux technologiques : du contrat de collaboration scientifique à la thèse CIFRE en passant par l’accueil de post-doctorants, les TPE / PME et ETI peuvent trouver au sein d’Inria des expertises de pointe pour développer des briques technologiques et renforcer l’innovation au sein de leurs offres.
La rencontre s’est achevée par une visite de l’espace de médiation scientifique Login, où plusieurs dispositifs interactifs permettent aux jeunes et au grand public de découvrir des champs d’applications divers, comme la simulation de chutes de pierre, la déformation automatique d’images, ou encore l’impact de la météo sur le trafic de la Rocade Sud.
Le samedi 7 octobre prochain, le Centre accueillera d’ailleurs les scolaires et les familles dans le cadre de la fête de la science.