Smart home, smart cities, smart buildings, smart energy, smartphone, smartgrids … le terme smart est aujourd’hui associé à de nombreux secteurs et fait référence à l’intelligence amenée par la technologie à nos appareils et nos environnements.
Ce qui rend une technologie « intelligente », c’est sa capacité à communiquer et à travailler avec d’autres technologies en réseau et, grâce à cette capacité, à permettre une fonctionnalité automatisée ou adaptative ainsi qu’un accès ou un fonctionnement à distance, où que l’on se trouve.
D’une manière vulgarisée, les smart technologies combinent matériel et logiciel pour instrumenter nos environnements dans tous les domaines (santé, énergie, bâtiment, villes, transports, industrie, transports, aéronautique, spatial…), par le biais de l’IoT (Internet of Things), pour capter des données, les analyser en edge ou dans le cloud avec des algorithmes classiques ou IA, et rendre ces environnements communicants et pilotables à distance à des fins d’optimisation (le plus souvent).
Des tchatbots conversationnels type Alexa ou Google Home à la voiture autonome en passant par l’industrie 4.0 ou les réseaux électriques intelligents qui ont pour but d’améliorer l’adéquation entre production, fourniture et consommation d’énergie, les objets connectés sont plus que jamais au cœur de tous les enjeux, et on estime
Les smart technologies sont au carrefour de plusieurs briques technologiques qui ont-elles-mêmes connu des avancées majeures : les capteurs et actionneurs, la connectivité (filaire et wireless) et les télécommunications (bluetooth, wifi, 4G, 5G, LoRaWAN, SigFox, satellites …), l’IA, l’edge computing, l’interconnexion de systèmes distribués hétérogènes, etc.
Avec, à chaque étage de la fusée, des défis majeurs : la miniaturisation d’un support hardware qui doit être de plus en plus high performance low energy pour pouvoir supporter des opérations edge-IA computing permettant d’alléger le poids des data transportées par les réseaux, et un enjeu de cybersécurité des plus basses couches aux plus hautes.
Sur inovallée, les smart technologies peuvent être réparties en 5 grandes sous-filières qui représentent une grande diversité de métiers et … de ruptures technologiques sous-jacentes :
- les systèmes embarqués et l’instrumentation : 1080 emplois
- l’automatisme et la robotique : 1100 emplois
- les objets connectés (smart devices) : 300 emplois
- les industries de haute technologie : 1000 emplois
- et les équipementiers pour le semicon (270 emplois)
En chiffres, les smart technologies représentent sur inovallée : 23% des entreprises / 32% des emplois (3760 emplois) / 16% du CA tech local