HydroQuest testera son hydrolienne fluviale sur la Loire

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Au printemps 2014, la société grenobloise HydroQuest immergera un nouveau prototype d’hydrolienne dans la Loire, à Orléans. Elle espère valider ce concept inédit de machine fluviale exploitant l’énergie cinétique de l’eau, en partenariat avec EDF, qui détient la moitié des brevets. « Ce projet suscite un réel intérêt car, à la différence de l’éolien ou du solaire, il est possible de produire de l’énergie de façon prédictive et à peu près régulière », souligne le président, Jean-François Simon, qui dévoile cette future expérimentation à l’occasion du Festival de Loire ouvert jusqu’au 22 septembre à Orléans. Conçu à partir des travaux du Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI) de l’université de Grenoble, cet engin se différencie par son double axe vertical, et non horizontal, autour duquel gravitent jusqu’à trois couples de turbines. Il est équipé d’un accélérateur qui accroît la vitesse de l’eau et donc la puissance de 20 à 100 kW, fonctionnant amarré au fond du fleuve ou suspendu à une barge, comme ce sera le cas à Orléans. Selon ses concepteurs, cette hydrolienne, dont un modèle a été testé en canal, présente un impact quasi nul sur l’environnement, et le nouveau prototype grandeur nature devrait en apporter la preuve en 2014. Soutenu par le Fonds unique interministériel, le projet est porté par un consortium qui réunit HydroQuest, EDF, Artelia, le LEGI, trois PME (FOC Transmissions, Erneo et Biotope) et trois pôles de compétitivité (Tenerrdis, Dream et Derbi). « Le marché mondial est évalué à 12 milliards d’euros et nous tablons sur la construction de 300 à 500 machines par an d’ici à cinq ans, surtout pour l’exportation », projette Jean-François Simon. (source les Echos)

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