On choisit d’investir dans une start-up pour des raisons multiples :
- entrepreneuriales : quand on est entrepreneur dans l’âme, qu’on ait toujours sa ou ses entreprises ou qu’on les aient revendues à profit, l’envie de contribuer au lancement et au développement d’une entreprise est toujours là. Choisir d’entrer au capital d’une start-up, c’est bien sûr un acte financier d’investissement, mais c’est aussi et surtout une aventure humaine entrepreneuriale où chacun donne (de l’argent, de son temps, des compétences, un réseau, un carnet d’adresse) et reçoit, dans un pacte d’associés qui est surtout une affaire de relations humaines entre chefs d’entreprise.
- financières : diversifier son épargne en cherchant du dividende, prêter avec intérêt en contribuant au développement économique local, ou encore viser une valorisation importante au moment de la cession, en matière d’investissements comme de jeux, la recette du succès, c’est un savant mélange entre « une grosse espérance de gains et l’espérance d’un gros gain », pour reprendre l’expression de Luc Jourdan (Grenoble Angels)
- et de défiscalisation : car oui, en investissant dans une start-up (ou jeune PME ), on peut bénéficier de réductions d’impôts, sur le revenu et sur l’ISF. Des avantages non négligeables qui réduisent considérablement la prise de risque.
Tel était l’objet de l’intervention de Jean-Marc Baumann, Directeur de KPMG, le 18 novembre dernier lors du petit déjeuner « adopte une start-up » organisé par inovallée dans le cadre de la signature de leur partenariat.
