Roadmap Inovallée 2021-2030 : cap sur les smart technologies pour soutenir collectivement la ré-industrialisation

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L’Assemblée Générale du 17 juin était pour le nouveau Bureau mis en place en novembre dernier sous la Présidence de Didier Chaminade, de présenter sa roadmap stratégique pour les années à venir.

Une roadmap qui tourne autour de 4 enjeux stratégiques intrinsèquement liés :

  1. Conforter la vocation technopolitaine d’inovallée autour de ses filières clés
  2. Renforcer son marketing territorial en conséquence
  3. Elargir l’accompagnement entrepreneuriat / innovation sur toute la chaîne
  4. Impliquer l’ensemble des acteurs dans une logique de co-construction et d’intelligence distribuée autour de la raison d’être d’inovallée qu’est le « réussir ensemble ».

Conforter la vocation technopolitaine d’inovallée autour de l’accompagnement des entreprises innovantes de sa filière clé : « smart technologies »

Concernant la vocation technopolitaine d’inovallée, un benchmark des 42 technopoles françaises labellisées par le réseau national Retis a été entrepris début 2021, avec un double constat :

  • Inovallée est plus que jamais en tête des écosystèmes français d’innovation, et remplit parfaitement les missions technopolitaines attendues par le référentiel international que sont la détection, l’incubation, l’hébergement et l’accompagnement des entreprises innovantes. Des missions qu’elle remplit en coopération et partenariat avec l’ensemble des acteurs entrepreneuriat et innovation de son écosystème.
  • Par ailleurs, elle est globalement en phase avec les autres en termes de structure, avec deux faiblesses néanmoins : l’absence de recours aux financements européens, et donc un budget et une équipe sous-dimensionnés par rapport à sa taille et ses enjeux. Une faiblesse qu’inovallée entend bien combler dans les mois à venir en se rapprochant de la Région pour s’appuyer sur la nouvelle programmation Feder / FSE.

Quant à l’analyse de ses filières d’excellence, elle confirme l’adéquation d’inovallée à l’essence technologique de son écosystème, avec une forte composante digitale (35% des emplois), mais aussi et surtout smart-technologies (50% des emplois), combinant technologies hardware et software embarqué au service des grands enjeux sociétaux que sont la smart energy, les smart cities ou la santé, les 3 grands secteurs phares de la technopole.

Or accompagner des entreprises smart-technologies tout au long de la chaîne, depuis l’incubation en sortie de laboratoires publics comme le CEA ou de la SATT Linksium jusqu’aux premières chaînes de production implique un certain nombre de challenges territoriaux auxquels la gouvernance s’emploie depuis plusieurs semaines :

  • Bénéficier de surfaces économiques suffisantes, avec des réflexions / négociations en cours sur le périmètre d’inovallée et d’éventuelles extensions dans le Grésivaudan qui bénéficie de quelques réserves foncières, mais aussi des échanges sur les possibilités de modification / révision du PPRI qui bloque actuellement toute possibilité de densification sur les bâtiments anciens à réhabiliter.
  • Proposer des locaux mixtes adaptés, avec des surfaces d’ateliers voire de salles grises en plus des surfaces de bureaux.
  • Et éventuellement des possibilités d’accueil spécifiques en phase d’accélération pour assurer une transition en sortie d’incubation ou de BHT.

Autant de projets auxquels s’attaque actuellement inovallée en collaboration avec les collectivités locales, mais aussi les acteurs de la Recherche, dans une logique de développement économique à l’échelle Grenoble Alpes qui permettrait de jouer pleinement la carte des complémentarités territoriales.

Et dans un contexte européen comme national (et régional) de ré-industrialisation et de souveraineté, inovallée a une carte clé à jouer avec les acteurs de Grenoble Alpes pour contribuer à son échelle à ses enjeux macro-économiques.

Renforcer le marketing territorial autour d’une double composante : technologique ET qualité de vie au travail

Si la technologie en général, et les smart technologies en particulier, sont et restent le socle fondateur d’inovallée, un comité de pilotage présidé par Christophe Ferrari a réuni le 11 juin dernier les élus de la métropole, du Grésivaudan, des villes de Meylan et Montbonnot, et inovallée, pour évoquer les enjeux de la technopole, et valider son positionnement marketing différenciant.

Il a ainsi été acté qu’en dehors de la vocation technologique unanimement réaffirmée du site, la qualité de vie au travail était clairement le deuxième vecteur d’attractivité majeur d’inovallée. Une qualité de vie au travail qui se traduit aussi bien par les aménagements urbains et paysagers où cohabitent commerces, services, mobilités multimodales, bâtiments économiques et verdure, que par les nombreux services proposés par l’association aux collaborateurs (notamment activités sportives, restauration collective, animations ou carte privilèges).

Or dans un contexte où les difficultés de recrutement sont un des principaux freins à la croissance des entreprises, la qualité de vie au travail est sans aucun doute un atout majeur pour attirer et fidéliser les talents nécessaires au développement économique du territoire.

C’est donc sur ces deux piliers de marketing territorial que l’ensemble des acteurs mettront en place un plan de communication concertée dans les prochains mois.

Et en interne, l’association s’est structurée autour de ces deux piliers en créant 2 pôles « front-office » :

  • un pôle entrepreneuriat / innovation piloté par Sophie Raimbault, avec le soutien de deux profils en prestation externe : Sébastien Fabre, ancien entrepreneur du Tarmac missionné sur l’accompagnement des startups du Tarmac depuis début mars, et Véronique Hermil, ancienne directrice du réseau Entreprendre Isère, qui viendra dès septembre renforcer la dynamique réseau entre les dirigeants d’inovallée.
  • Et un pôle services, piloté par Christine Mermier avec le soutien opérationnel de Marie Gagnieux.

Et 2 pôles « back-office », tout aussi indispensables au bon fonctionnement d’inovallée :

  • Un pôle administratif et financier, piloté par Valérie Bertrand
  • Un pôle communication, co-piloté par Claire Chanterelle et Sophie Raimbault-Mutel, qui associe un journaliste économique en prestation externe (Laurent Marchandiau), et qui recrutera à la rentrée une assistante communication / événementiel.

Elargir l’accompagnement entrepreneurial tout au long de la chaîne

En créant la pôle entrepreneuriat / innovation, inovallée souhaite étendre l’accompagnement en phase d’incubation assuré depuis plus de 7 ans par le Tarmac aux phases amont (pré-incubation), comme aux phases aval pour soutenir les entreprises en phase d’accélération, mais aussi les PME et ETI matures de son territoire, autour de leurs principaux enjeux : le recrutement, la veille, la mise en relation, le partage d’expérience et la mise en relation notamment.

Une démarche qui implique l’engagement des dirigeants dans le collectif, d’où le 4ème et dernier enjeu :

Impliquer l’ensemble des acteurs dans une logique de co-construction

« Réussir ensemble » est la raison d’être racine de l’association inovallée. Réimpliquer les dirigeants, mais aussi l’ensemble des parties prenantes de la technopole (collectivités, centres de recherche, écoles et universités, clusters et pôle de compétitivité, etc) dans la dynamique collective de la technopole n’est donc qu’un retour à une source que l’association n’a jamais vraiment quitté mais qui s’était concentrée ces dernières années sur l’activité incubation, et que la gouvernance entend bien étendre à l’ensemble des enjeux technopolitains.

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