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Le développement boostrap : un modèle d’avenir pour les « startups » digitales ?

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La levée de fonds, une option, pas une obligation

Quand on parle startup, le premier mot qui vient par association d’idée est « levée de fonds ». C’est d’ailleurs la nourriture favorite de la presse tech, qui met chaque semaine l’accent sur les plus belles levées des startups françaises.

Pour autant, si lever des fonds est indispensable pour certains secteurs, dont le développement technologique est nativement capitalistique (c’est le cas de nombreuses startups deeptechs, notamment hardware), et/ou l’accès au marché par essence long (comme dans le cas des biotechs / medtechs qui requièrent essais cliniques et certifications DM/FDA avant toute mise sur le marché), pour beaucoup d’autres (et c’est le cas des startups digitales), la levée de fonds est loin d’être un incontournable.

Certes, elle permet un développement technique plus rapide, et une accélération commerciale, permettant un « scaling » rapide avec une équipe en forte croissance. Mais dans tous les cas, la levée de fonds n’est pas une alternative durable au développement du chiffre d’affaires.

Car on ne le répètera jamais assez, startup ou pas, une entreprise pérenne est toujours, in fine, une entreprise qui a su trouver un modèle de rentabilité auprès de ses clients.

Avec un product-market-fit pertinent et une stratégie d’entreprise adéquat, nul besoin de lever des fonds pour assurer sa croissance, notamment dans le digital où les investissements de départ sont tout à fait supportables avec un capital honorable, des aides à la R&D, et une approche lean permettant de mettre rapidement une première version sur le marché et donc de générer le chiffre d’affaires nécessaires aux étapes suivantes de développement.

D’ailleurs, plusieurs grands noms du digital l’ont bien compris : que ce soit Mailchimp, Atlassion ou Shutterstock, plusieurs licornes du digital actuellement valorisées à plusieurs milliards de dollars ont connu une croissante impressionnante sans avoir jamais levé de fonds !

https://caption.market/bootstrap-top-startup-francaise-croissance-autofinancee/

Et ce ne sont pas les seules : MylittleParis, MYM, Lucca, Lemlist, Crisp, Alex legal, Partoo, Superprof … de plus en plus d’entrepreneurs ont fait le choix d’une voie différente, qui n’avait plus le vent en poupe dans le monde de la tech, et qui retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse !

Le développement boostrap : moins rapide, mais plus pérenne ?

Le principal avantage de boostraper son entreprise est évidemment la liberté financière et le contrôle qui permet au dirigeant de la diriger comme il l’entend.

Un atout qui n’est pas des moindres, car il garantit une cohérence stratégique dans la durée, et une meilleure stabilité de l’entreprise, notamment au sein des équipes, qui grossissent moins vite mais qui du coup sont plus fidèles et pérènnes. Une pérennité des équipes qui garantit également une cohérence dans les développements logiciels, qui s’incrémentent plus progressivement de nouvelles fonctionnalités, mais avec finalement plus d’évolutivité possible, et surtout, une plus grande adéquation avec les besoins clients.

Car la grosse force du développement boostrap est évidemment une nécessaire adéquation permanente aux besoins marchés. Là où la levée de fonds peut parfois encore (même si les VC sont aujourd’hui beaucoup plus attentifs à la traction marché des projets dans lesquels ils investissent), maintenir des projets non économiquement viables sous perfusion, le boostrap n’autorise aucune forme de techno-push sans avenir commercial.

Grandir à son rythme en faisant moins mais mieux, comme le font les PME depuis toujours, est un modèle qui retrouve

L’art d’entreprendre autrement : 5 conseils décryptés par maddyness pour se développer en boostrap

Pour autant, il n’est pas donné à tout le monde de réussir en boostrap, car l’erreur n’est pas possible très longtemps, trésorerie limitée oblige.

Maddyness fait le point avec Guillaume Moubeche, cofondateur et CEO de Lemlist et membre du Club Boostrap, Stéphane Delorme, cofondateur de Digiforma, et Baptiste Jamin, cofondateur et CEO de Crisp, sur l’art de réussir sans lever de fonds.

5 conseils ressortent :

  1. Définir clairement sa stratégie en amont du lancement
  2. Bien choisir ses associés
  3. Être créatif pour se démarquer ou l’art de l’innovation frugale
  4. Maitriser chacune de ses dépenses
  5. Et recruter … mais tardivement, en misant sur l’efficience pour générer beaucoup de valeur avec peu de personnes

https://www.maddyness.com/2023/02/13/bootstrap-conseils/

Des clés qui expliquent sans aucun doute le succès des startups digitales du Tarmac qui ont fait le choix de boostraper …

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