Chaque année, le magazine Financial Times dresse le Top 1000 des entreprises européennes avec la croissance la plus rapide en termes de revenus entre 2016 et 2019. Et c’est une belle surprise pour ESCADRONE qui se retrouve propulsé à la 451ème place de ce classement annuel et à la 66ème place sur 500 en France dans le classement des Echos ! Malgré la pandémie continuant à limiter l’activité commerciale, l’entreprise implantée sur inovallée a donc le vent en poupe. Fondée en 2014, ESCADRONE accompagne les entreprises du BTP, de l’industrie et de la recherche dans l’intégration de la robotique autonome sur des usages civils professionnels, accompagnant ses clients sur l’ensemble de leurs besoins (conseil, vente, formation, support) avec des drones aériens, marins, sous-marins, ou terrestres. ESCADRONE a récemment démarré la commercialisation d’un nouveau produit, l’Hoverseen, axé sur la sécurité, se positionnant ainsi comme le premier distributeur de cette solution en France.
ESCADRONE, qui fête cette année ses 7 ans d’existence, a vu son chiffre d’affaires multiplié par 6 depuis sa création, avoisinant aujourd’hui les 3 millions d’euros. Mais pour Nicolas Hébert, son fondateur, « ce classement FT1000 est avant tout un indicateur de la confiance de nos clients, de plus en plus nombreux à nous confier leurs besoins croissants en termes de robotique autonome ».
Un acteur moteur du marché de la robotique autonome dans les métiers du BTP, de l’industrie et de la recherche
La particularité de la jeune PME est en effet de s’être orientée très tôt vers la production de drones à usage exclusivement professionnel. Escadrone accompagne aujourd’hui les acteurs principaux de la construction, des travaux publics, de l’énergie, ou encore de la défense & sécurité. Sa clientèle est également composée de professionnels issus de l’industrie et de la recherche, avec des aspects un peu plus techniques liés à l’outil.
Tous ses drones, à la pointe de la technologie, sont assemblés et ajustés dans son atelier situé à Montbonnot Saint Martin. Les produits sont livrés par les fournisseurs, prêts à 80 ou 90% pour adresser le marché français. L’équipe d’ESCADRONE, comptant actuellement 10 collaborateurs, conçoit alors des solutions quasi-sur-mesure. Elle intervient sur des aspects hardware et réglementaires afin de rendre ces engins volants, terrestres, marins et même sous-marins, conformes et adaptés aux besoins spécifiques de ses clients.
De la phase de conseil à la vente de robots autonomes, en passant par la formation sur les outils et logiciels, ainsi que l’après-vente, la PME couvre l’ensemble de la chaîne de valeur. Car ESCADRONE poursuit un même objectif depuis sa création : accompagner ses clients de A à Z sur les différents usages de la robotique autonome afin de répondre à leurs besoins croisés. Elle propose à cet effet un large panel de solutions, pouvant aller très haut en altitude, avec ses drones aériens, mais aussi très bas avec les drones marins ou sous-marins, qui peuvent descendre jusqu’à trois cents mètres de profondeur.
Des drones de plus en plus autonomes : un axe de développement fort pour ESCADRONE
« Le drone est devenu un moyen incontournable pour explorer des lieux peu accessibles ou dangereux. C’est un véritable outil d’aide à la décision pour nos clients », explique Nicolas Hebert. Sur le marché de l’inspection, les drones marins et sous-marins peuvent être utilisés par exemple pour vérifier l’état des retenues collinaires, ou ausculter des barrages hydro-électriques. Equipés de caméras thermiques, les drones aériens peuvent, quant à eux, être utilisés pour mettre en sécurité les techniciens en milieu périlleux, ou pour effectuer la recherche de personnes en cas d’accident. « Notre force est d’avoir anticipé ces différentes évolutions et d’avoir rapidement proposé une gamme de produits très large pour couvrir l’ensemble des besoins », ajoute-t-il.
Car, si le drone aérien reste encore le sujet principal pour la jeune PME, les drones marins et sous-marins font une percée remarquable sur le marché. Deux ans seulement après le démarrage de leur commercialisation, ils représentent déjà 25% de l’activité globale d’ESCADRONE. L’entreprise inovallienne, qui cherche sans arrêt à améliorer la technologie afin de proposer des drones capables d’évoluer dans des environnements difficiles, accompagne actuellement certains clients sur d’autres secteurs, avec des outils plutôt terrestres. Un autre axe de développement se dessine pour ESCADRONE : la conception et la commercialisation de drones de plus en plus autonomes, sans pilotage à distance.
Sécurité : Hoverseen, un drone de surveillance aérien automatisé 100% français, de type drone-in-a-box
C’est ainsi que la PME a récemment démarré la commercialisation d’un nouveau produit très axé sécurité, Hoverseen, un drone robuste pouvant voler sous la pluie et résistant à la poussière grâce à sa certification IP53. Complètement autonome, cette solution, de type drone-in-a-box, permet de faciliter le processus de lever de doutes, tout en imitant les risques auxquels les agents de sécurité sont exposés. Issue d’un partenariat stratégique avec Parrot, Hoverseen est une solution 100% conçue et fabriqué en France, autorisée à fonctionner en France par la DGAC. Conçu sur la base des Parrot Anafi et Anafi USA, drones reconnus sur le marché, ce système plug and play pour la surveillance et l’inspection est compatible avec les logiciels existants, y compris en vidéo-surveillance (ONVIF, RTSP, H.264, PTZ).
Equipé de caméras thermiques et visibles 4K, pour des inspections nocturnes optimales, le drone aérien Hoverseen peut remplacer les systèmes de surveillance classiques, ou s’intégrer aux systèmes de surveillance déjà en place sur site. Ce dispositif de surveillance automatique permet la gestion complète du cycle de vol de drones légers (recharge, stockage, mission, gestion des incidents), sans être télépiloté. Le partage des informations captées se fait en temps réel, ou post-mission. Plusieurs plans de vol peuvent être programmés pour inspecter de larges zones. La prise de hauteur de ce drone aérien, couplée à une caméra orientable en temps réel, offre une observation du terrain sans angle mort et permet de surveiller des zones normalement inaccessibles à l’œil humain. Le tout sans bouger de la salle de contrôle… Il semblerait que cette PME, plus que prometteuse, n’ait pas fini de nous surprendre, flirtant avec les sommets pour un bon moment !