Le 28 juin dernier, le comptoir d’inovallée se réunissait pour la troisième fois. Cette foi-cis, l’accent était mis sur le partage d’expérience autour d’un thème fédérateur : « vendre aux collectivités ». Quinze entreprises étaient présentes, avec un niveau d’expérience différent en la matière, le but de ce rendez-vous étant de s’appuyer sur les témoignages croisés pour lister des conseils pratiques pour travailler dans le secteur du marché publique, comme la nécessité de :
- fournir des références (de projets comparables pour d’autres collectivités)
- rassurer (taille de l’entreprise, certifications Iso 9000 et 14000, engagement développement durable, expertise technique, …)
- cibler les appels d’offre : choisir des marchés sur lesquels le cahier des charges n’est pas trop verrouillé ce qui permet à l’entreprise d’avoir une marge assez importante pour pouvoir se différencier des autres concurrents, et détecter les marchés où un acteur est visiblement déjà trop clairement identifier.
- investir du temps : réussir à conquérir le marché public est coûteux en amont car chronophage avec un taux de transformation relativement faible (10 à 25%), mais peut s’avérer rentable sur la durée, les collectivités étant des clients plutôt fidèles
- bénéficier d’une trésorerie suiffisante, car les délais de réponse et les conditions de paiements sont beaucoup plus longs que sur le marché privé
- s’abonner à plusieurs sites d’appels d’offre, aucun outil n’étant exhaustif en la matière, et de préférer les recherches par codes CPV que par mots clés
- répondre en aval en faisant preuve de créativité plutôt que de participer en amont à la rédaction du cahier des charges, au risque de griller toutes ses cartouches au profit d’un concurrent plus imaginatif au final.