Les turbines de l’hydrolienne fluviale d’Orléans, Hydrofluv, ont été immergées, quelques semaines après son installation dans la Loire, entre le pont Joffre et le pont de l’Europe, pour une phase d’expérimentation et de test qui devrait durer 2 ans, et permettre à Hydroquest d’envisager son développement commercial, essentiellement à l’étranger. Le choix d’Orléans pour la mise en œuvre de ce qui constitue le premier prototype industriel de ce modèle d’hydrolienne est très lié aux conditions locales d’écoulement des eaux. Pour faciliter les manœuvres des bateaux et assurer un niveau d’eau suffisant, un chenal a été construit et permet des vitesse d’écoulement de 3 à 4m par seconde. L’hydrolienne sera mise en fonctionnement en mars ou avril si tous les tests se déroulement sans encombre, et permettra d’alimenter quelques 70 foyers en électricité résidentielle.
L’objectif réaffirmé par Hydroquest ne vise pas à terme à multiplier ce type d’équipement en France, mais dans les pays émergents, là où les conditions sont telles qu’il n’est pas possible d’envisager facilement d’autres installations, et où les hydroliennes fluviales sont très adaptées au marché (déploiement rapide, pas de génie civile, robustesse, capacités d’insertion dans le paysage, et capacité de production en rapport avec la consommation de ces pays).
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