Un label régional « pépinière / incubateur » garant du professionnalisme des structures d’accompagnement
N’est pas pépinière qui veut, et pour lancer le Tarmac en 2014, l’équipe d’inovallée s’était largement appuyé sur le guide de bonnes pratiques du réseau national des pépinières Elan pour mettre en place ses process et son organisation.
Hébergement, services et accompagnement entrepreneurial sont en effet le triptyque indissociable d’une pépinière digne de ce nom, au sens le plus stricte du terme, et le Tarmac s’est bâti structurellement sur ces fondamentaux.
Surtout, consciente que le partage avec ses pairs est un gage d’amélioration continue, l’équipe du Tarmac s’est dès l’origine impliquée activement dans le réseau régional des pépinières, anciennement RPRA rebaptisé AURA Pep’s, pour échanger sur les bonnes pratiques au quotidien, profiter des formations inter-pépinières pour se professionnaliser toujours plus, et faire remonter des informations statistiques qui permettent d’alimenter l’observatoire annuel des pépinières et leur impact sur le développement économique.
Le réseau fédère une soixantaine de pépinières / incubateurs et structures d’hébergement et d’accompagnement de la Région, dont le Tarmac et la Pousada pour le territoire Grenoble Alpes.
Parce que toutes n’ont pas le même modèle et que derrière le même nom se cache des réalités très différentes pour les entrepreneurs, le réseau a lancé en 2020 un label régional pour récompenser les structures les plus « performantes » en termes de processus à chaque étape pour accompagner les jeunes entrepreneurs.
Ce label (bronze, argent ou or), est décerné au terme d’un audit complet des structures volontaires, et le Tarmac fait partie des premières entités à s’être prêtées à l’exercice.
Un audit complet du Tarmac … et un label or à la clé !
Le Tarmac donc d’abord fait l’objet d’une première étape d’auto-diagnostic pour valider qu’il remplissait les conditions minimales nécessaires pour obtenir un label bronze : mode opératoire explicite et partagé, communication claire, processus et critères de sélection, RDV individuels réguliers avec les créateurs, temps collectifs, mise en réseau, services partagés, gouvernance et outils de pilotage, signalétique et communication, implication dans le réseau … Au total, plus de 39 critères ont été passés au peigne fin sur cette seule première étape !
Puis deux auditeurs, Aurélia Laurent, chargée de mission et Thierry Chabroux, administrateur du réseau mais également directeur de pépinière, sont venus passer une journée complète au Tarmac pour balayer en détail chaque process, du 1er RDV avec les entrepreneurs jusqu’à la sortie de l’incubateur en passant par toutes les modalités de suivi individuel et collectif de l’accompagnement. Mais aussi pour échanger avec l’équipe d’inovallée et de la SPL, et rencontrer 3 entrepreneurs du Tarmac pour avoir leur feedback.
A la clé : un label or pour le Tarmac !
« Nous sommes très fières de ce label, qui est une vraie reconnaissance régionale du travail rempli au quotidien par l’équipe d’inovallée, mais aussi tous les bénévoles et partenaires qui s’impliquent main dans la main pour soutenir l’entrepreneuriat sur notre territoire. Au-delà du label cet audit était pour nous l’occasion de confronter nos pratiques à celles des meilleurs incubateurs de la Région avec un objectif qui nous anime depuis toujours : l’amélioration continue. Il nous a donné des idées pour l’avenir qui nous permettront de progresser encore et toujours !», se réjouit Claire Chanterelle, Directrice du Tarmac.
Depuis le démarrage des audits en octobre 2019, 4 labels or ont été décernés en Rhône-Alpes : le Tarmac est le premier incubateur labellisé en Isère, les trois autres étant des pépinières du Rhône (Cap Nord à Rillieux la pape, Pépita à Thizy les bourgs, et l’Espace 193 à Lyon. Au total, le réseau régional aura audité d’ici fin 2020 une dizaine de structures, et en auditera autant l’an prochain, sur la base du volontariat. « Les premières à s’être portées volontaires ont toujours été les plus assidues aux réunions du réseau, et les plus confiantes en leurs méthodes. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elles montent sur la plus haute marche ! », souligne Aurélia Laurent, chargée de mission d’Aura Pep’s. « Nous espérons surtout que cette démarche servira d’exemple à l’ensemble des pépinières, et montrera combien l’accompagnement et l’humain font la différence, bien plus que les locaux … », conclut-elle.