Waga Energy et Tenevia montrent le savoir-faire inovallien !

Le 17 mars dernier, l’AG d’inovallée était aussi et surtout l’occasion de montrer que la technopole est une terre fertile pour l’entrepreneuriat de l’innovation, et de l’innovation durable, où la technologie sert autant à créer des emplois et de la richesse économique locale qu’à contribuer à la préservation de notre environnement. Pour preuve que l’ambition « green IT » affichée de longue date n’est pas qu’une promesse marketing,  deux vidéos étaient diffusées pour présenter Tenevia et Waga Energy, deux belles start-up qui associent prouesse technologique et défi sociétale de changer le monde.
D’ailleurs, Tenevia, née sur Savoie Technolac, élevée au biberon du Tarmac avant de voler de ses propres ailes sur inovallée, a reçu le prix Damir Cemerin de l’ONU en 2015 pour son logiciel de prévision des risques naturels, basée sur l’analyse d’images caméras installées sur les cours d’eau. Mais les compétences informatiques de la start-up dépassent largement aujourd’hui le cadre hydrologique initial, puisque Tenevia a développé des solutions pour évaluer le potentiel hydroélectrique (en estimant la capacité de production des barrages à partir des images de glaciers par exemple), ou prédire la production photovoltaïque en analysant les images de la couverture nuageuse. Avec une équipe de 7 personnes, des installations sur tout le territoire français, mais aussi à l’international, Tenevia est un bel exemple d’économie responsable.
Quant à Waga Energy, spin-off d’Air Liquide implantée au Tarmac à l’automne 2015, elle transforme et épure le méthane issu des décharges de déchets enfouis en énergie durable, directement exploitable dans les réseaux à un prix concurrentiel du gaz naturel, mais peut aussi être utilisé comme biocarburant dans les véhicules propres. Parfait exemple d’économie circulaire, Waga Energy prévoit de déployer cette année ses deux premières unités industrielles d’exploitation de biométhane, qui devraient générer un chiffre d’affaires récurrent de ?, avant d’exploiter à l’horizon 2025 une centaine de « centrales » d’un nouveau genre, véritables « usines à gaz » créatrices de centaines d’emplois directs et de plus de x ? de CA.
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